Intelligence artificielle : une question de confiance

La confiance est devenue un des thèmes les plus fréquemment évoqués – et âprement débattu – par les spécialistes en intelligence artificielle. En effet, et malgré des résultats spectaculaires, les outils d’intelligence artificielle basés sur l’apprentissage profond (“deep learning”) ne sont pas encore aussi fiables que les logiciels classiques, et il n’existe ni norme ni certification. Ce qui pose un problème pour les applications critiques. C’est ce que j’ai expliqué fin novembre dans une page prospective des Echos, pour laquelle j’ai eu le plaisir d’interroger le chercheur américain Gary Marcus, auteur d’un excellent livre sur le sujet.

L’article est à lire ici : Peut-on vraiment faire confiance à l’intelligence artificielle ?

Critique : “The Great Reversal” de Thomas Philippon (Les Echos)

Dans son nouvel essai, paru cet automne aux Etats-Unis, l’économiste français Thomas Philippon détaille avec talent la concentration sans précédent de certains secteurs en Amérique. Les télécoms, la santé et le transport, en particulier, ont bénéficié d’une dérégulation qui a profité aux grands groupes. Et ce recul de la concurrence pèse sur les consommateurs et sur la classe moyenne.

J’ai publié une critique de l’ouvrage pour la page “livres” des Echos : L’Amérique n’est plus le pays de la libre concurrence