Dans son dernier livre, “Bezonomics”, le journaliste américain Brian Dumaine analyse en profondeur le modèle économique et la stratégie du groupe de Jeff Bezos. Plongée dans un monde où le client est roi, et où ses données servent de moteur à une croissance sans limite.
Double critique de livres rédigés en anglais, par des économistes français basés aux Etats-Unis. Dans « Good Economics for Hard Times », Esther Duflo et Abhijit Banerjee, tout récemment auréolés du Prix Nobel d’économie, donnent une leçon d’optimisme en expliquant comment leur discipline peut répondre aux grands enjeux de la planète. Quant à Emmanuel Saez et Gabriel Zucman, professeurs à Berkeley, ils proposent une solution simple, reprise par la candidate à la primaire démocrate Elizabeth Warren : taxer les plus riches, qu’il s’agisse des particuliers ou des entreprises.
Dans son nouvel essai, paru cet automne aux Etats-Unis, l’économiste français Thomas Philippon détaille avec talent la concentration sans précédent de certains secteurs en Amérique. Les télécoms, la santé et le transport, en particulier, ont bénéficié d’une dérégulation qui a profité aux grands groupes. Et ce recul de la concurrence pèse sur les consommateurs et sur la classe moyenne.