La nouvelle intelligence artificielle de l’américain OpenAI, est capable de générer des textes spectaculairement proches de ceux rédigés par des humains. Mais, malgré leurs avancées, les algorithmes de traitement du langage présentent encore bien des lacunes…
Fin février, quelques semaines avant le confinement, j’ai eu la chance de passer une journée entière à Londres, pour un reportage sur l’entreprise la plus fascinante de la recherche en intelligence artificielle : DeepMind. J’avais déjà rencontré Demis Hassabis, son fondateur, à trois reprises (Séoul, Paris et Montréal), mais ce nouveau rendez-vous m’a permis d’explorer le modèle singulier de DeepMind, entre recherche fondamentale et innovation au profit d’Alphabet, propriétaire de l’entreprise depuis 2014. L’enquête a donné lieu à une publication sur 7 pages dans Les Echos Week-End.
Dans son dernier livre, “Bezonomics”, le journaliste américain Brian Dumaine analyse en profondeur le modèle économique et la stratégie du groupe de Jeff Bezos. Plongée dans un monde où le client est roi, et où ses données servent de moteur à une croissance sans limite.
C’est une expérimentation d’une ampleur sans précédent dans l’histoire de la vidéosurveillance. Depuis le 1er mai, et pour une durée de six mois, un petit Cessna muni de caméras numériques haute définition survole chaque jour la ville américaine de Baltimore, dans l’Etat américain du Maryland. Sa mission : filmer en permanence tous les mouvements des piétons et des véhicules dans une zone de 80 kilomètres carrés, et transmettre les images à une équipe d’analystes, en liaison avec le département de la police. Venus de la défense et du renseignement, ces systèmes de vidéosurveillance aérienne arrivent dans la sécurité urbaine.
En 2017, Sidewalk Labs s’était vu confier l’aménagement d’un quartier entier au bord du lac Ontario. La filiale d’Alphabet promettait d’y bâtir la plus spectaculaire des « smart cities » à l’horizon 2025. Très critiqué, le projet a été abandonné ce printemps, officiellement à cause de la pandémie. Mais, depuis plusieurs mois, les tensions entre le géant du numérique et les autorités locales rendaient son avenir très incertains.
C’est l’une des entreprises les plus étranges de la tech californienne. Palantir, spécialiste du big data, fournit des outils d’analyse aux gouvernements et aux entreprises – y compris en France. Fondée par le sulfureux Peter Thiel, l’entreprise a été financée par la CIA, et ses activités pour le renseignement américain inquiètent les partisans de la souveraineté numérique. Avec la crise du Covid-19, Palantir a proposé – sans succès – ses services aux autorités sanitaires françaises, créant une fois de plus la polémique. L’occasion d’écrire pour Les Echos Week-end une enquête des deux côtés de l’Atlantique, avec l’excellent Florian Dèbes, journaliste tech à la rédaction parisienne des Echos.
Professeur de sciences politiques à l’université Johns-Hopkins à Washington, Yascha Mounk s’est illustré par ses travaux sur la montée du populisme et la crise des démocraties occi- dentales. Il est l’auteur de l’essai « Le peuple contre la démocratie ». Dans une interview pour Les Echos, il analyse les réactions des pays occidentaux face à la crise du coronavirus.
Fin mars, la France est confinée à son tour, et cherche par tous les moyens à enrayer la pandémie. Venue d’Asie, notamment de Chine et de Corée du Sud, une solution technologique commence à faire parler d’elle : les applications de traçage sur smartphone, qui permettent en théorie de savoir qui a été en contact avec une personne positive. Mais leur mise en place pose de sérieux problèmes, comme je l’explique dans une analyse publiée le 31 mars par Les Echos.
Mon premier article pour la rubrique “bien manger” du Parisien est consacré à un entrepreneur peu connu en France, mais apprécié par des millions de consommateurs (moi y compris) aux Etats-Unis : Joseph “Joe” Coulombe, fondateur de la chaîne Trader Joe’s il y a un demi-siècle en Californie. Disparu le 28 février 2020, il laisse un héritage de plus de 500 supermarchés qui rivalisent avec Whole Foods, le géant du bio racheté par Amazon.
A la mi-mars 2020, New York et le monde entier ont basculé dans une autre réalité : celle de la pandémie de Covid-19, et de sa première conséquence tangible, le confinement quasi-généralisé. Mon premier article sur le sujet est paru quelques jours plus tard : une interview d’Andrew McAfee, chercheur spécialisé dans l’économie numérique, pour analyser (déjà) les conséquences prévisibles de ce drame planétaire.